11 novembre 2012
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Jugement Arezki Kerfali
dimanche 21 octobre 2012
TGI de Pontoise, ce 18 octobre.
A la demande de Maître MAUGENDRE, et en accord avec Arezki KERFALI, l’affaire a été dissociée. L’accusation d’outrage à agent sera jugée après
l’instruction sur l’affaire Ali ZIRI. Monsieur KERFALI a été condamné à 400€ d’amende pour conduite en état d’ivresse, et à une suspension de son permis de conduire pendant 6 mois ; en
raison du délai écoulé, cette suspension est annulée.
La famille KERFALI et le collectif « Ali ZIRI » sont satisfaits de ce jugement, tout en étant mobilisés pour la suite de l’affaire Ali
ZIRI, dans laquelle Maître MAUGENDRE a fait appel du non-lieu.
Etaient présents pour l’ATMF : Alliatte ; Mohamed ; Bernard ; Yamina (la stagiaire) ; Slimane (le retraita).
Monsieur Philippe DOUCET, député maire d’Argenteuil, est d’accord pour rencontrer le collectif Ali ZIRI
ATMF Argenteuil - 26, boulevard du Général Leclerc - 95100 Argenteuil
Tel : 01.39.80.45.40 - Fax : 01.39.82.81.48 - Email atmfargent Yahoo
collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
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Communiqués de presse
2 février 2012
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Collectif Vérité et Justice pour Ali ZIRI
Communiqué de presse suite à la dépose de la plaque commémorative Ali ZIRI
Le collectif « Justice et Vérité pour Ali ZIRI », composé d’une trentaine d’associations, d’organisations politiques, syndicales et de citoyens, avec le
soutien de personnalités diverses dont celles de M. Jacques Gaillot et M. Stéphane Hessel, a posé une plaque en hommage à M. Ali ZIRI, à Argenteuil le 14 janvier 2012.
Sur cette plaque, on peut lire : « Ali ZIRI, 69 ans, mort le 11 juin 2009 suite à son interpellation par la police nationale ici-même ».
Il nous est reproché d’avoir utilisé les termes « suite à son interpellation » :
- Chacun pourra constater que M. Ali ZIRI est décédé après avoir été interpellé par des policiers nationaux rattachés au commissariat d’Argenteuil.
- Chacun pourra constater que l’Institut Médico-Légal établit un lien entre la technique d’interpellation utilisée et le décès de M. Ali ZIRI.
Il nous est reproché d’avoir utilisé les termes « interpellation par la police nationale » :
- Chacun admettra qu’une interpellation ne peut être effectuée que par des membres de la police nationale, et aucunement par l’institution qu’est la police
nationale. Il n’y a donc pas de mise en cause de la police nationale dans son entièreté.
Pour ces trois raisons, cette plaque n’est en rien diffamatoire et ne préjuge en rien de la décision de justice concernant les policiers impliqués.
Pour ces mêmes raisons, le collectif dénonce la dépose de cette plaque par la municipalité.
Cette même municipalité, qui nous avait permis de découvrir cette plaque en présence de Monseigneur Jacques GAILLOT et d’environ 500 personnes, qui nous avait
expliqué jusqu’alors que le contenu de cette plaque n’était en rien diffamatoire, et qui au final opère une volte-face et cède aux injonctions de Claude GUEANT.
Nous avons conscience que notre cause dérange, mais nous ne céderons pas, et c’est avec détermination, sans répondre aux provocations d’où qu’elles viennent, que le
collectif entend faire toute la vérité et exiger justice pour la mémoire de M. Ali ZIRI.
Nous appelons à une conférence de presse le Lundi 6 février à 14 h30 à l’endroit où se trouvait la plaque (Angle des rues Antonin-Georges-Belin et Jeanne d’Arc) et à
une mobilisation le samedi 11 février dans le parc de la Mairie d’Argenteuil à 14h00.
collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
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Communiqués de presse
26 janvier 2012
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collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
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Communiqués de presse
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Communiqué de presse Le 23 janvier 2012
Réaction de Nicolas Bougeard
Adjoint à la Tranquillité publique
Attachés à la sécurité de nos concitoyens, que nous considérons comme l’un des fondements de l’Etat de droit, nous travaillons chaque jour en lien étroit avec les
autorités compétentes, par des contacts fréquents avec les services de la Souspréfecture et du commissariat.
Pour autant nous constatons qu’il se développe dans notre pays, un sentiment d’incompréhension quant aux conditions dans lesquelles les forces de l’ordre sont
amenées à exercer leur mission.
C’est la raison pour laquelle, dans le strict respect de la démarche citoyenne d’exigence de vérité sur l’affaire portée par le collectif Ali Ziri, la Ville
d’Argenteuil n’a pas fait d’obstacle, pas plus que les services de l’Etat, à la tenue d’une manifestation sur la voie publique le 14 janvier 2012.
A cette occasion il a été autorisé par la Ville, sur un mobilier public, la pose
provisoire d’une plaque réalisée par le collectif dont le texte proposé par ce dernier ne nous apparaît pas comme susceptible de bafouer la présomption d’innocence
des policiers. Les fonctionnaires concernés par les faits relevant de cette affaire font l’objet d’une procédure judiciaire en cours, que nous ne souhaitons pas commenter et qui, nous l’espérons,
fera toute la lumière sur ce dossier.
Nous nous tenons à la disposition des agents de la force publique et de leurs représentants syndicaux qui souhaiteront nous rencontrer afin de réaffirmer notre
volonté de travailler, ensemble, pour garantir la tranquillité publique des Argenteuillais.
Contact presse
Argenteuil – direction de la communication
01 34 23 44 23
collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
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Communiqués de presse
11 janvier 2012
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Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
Non au non lieu !
Ce que nous redoutions, il y a quelques jours, est bel bien arrivé. Le procureur-adjoint du Tribunal de Grande Instance de Pontoise a requis
un non-lieu dans l’affaire Ali Ziri. Il appartient maintenant au juge d’instruction de suivre son réquisitoire ou de décider autre chose. Dans le réquisitoire définitif du procureur, seuls les
faits à charge contre Mrs. Ali Ziri et Arezki Kerfali sont mentionnés. Il est question des circonstances de l’interpellation au volant de leur voiture par la police nationale, puis de leur
arrivée au commissariat et de leur transport à l’hôpital d’Argenteuil. Mais jamais des conditions du trajet entre le lieu de l’interpellation et le commissariat d’Argenteuil. Or, pour les avocats
et notamment pour Maître Maugendre, c’est au cours de ce trajet que le drame est arrivé, du fait qu’une policière, parmi les trois policiers interpellateurs, avait utilisé ce que l’on appelle la
«méthode de pliage». C’est cette technique consistant à plaquer le torse du prévenu sur ses genoux en exerçant une pression « qui est à l’origine de l’asphyxie ayant
conduit au décès d’Ali Ziri ». Une technique pourtant interdite depuis la mort en 2003 d’un jeune éthiopien expulsé par la police aux frontières. À cela s’ajoutent les conclusions de
l’autopsie de l’institut médico-légal de Paris, rendues le 24 juillet 2009, relevant l’existence de 27 hématomes sur le corps de M. Ziri. Cette même autopsie a conclu
qu’«Ali Ziri est mort suite à un arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui postérieur dorsal». Le 15 avril 2011, les conclusions de
nouveaux examens complémentaires affirment que « le manque de discernement des policiers a conduit à des comportements qui n’étaient pas sans conséquence sur l’état de santé de M.
Ziri.». Il y a aussi l’avis de l’ex-CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité), qui jugeait « la précipitation et la violence avec lesquelles M. Ali Ziri a
été extrait du véhicule étaient disproportionnées et constituent un traitement inhumain et dégradant ». On apprend aussi que le 9 juin 2009 au commissariat d’Argenteuil, un jeune
homme en garde à vue dit avoir été témoin d'une scène choquante. «L'un des policiers est venu vers cethomme (Arezki Kerfali - ndlr) et
il a posé son pied sur la tête du Monsieur et lui a dit une phrase du genre "Tu vas essuyer", il fait bouger la tête en appuyant avec son pied comme on
pourrait le faire avec une serpillière. C'est comme s'il voulait lui faire essuyer son vomi avec sa tête.», explique-t-il, entendu par l'IGPN le 11
décembre 2009. Aucun des policiers n'a pourtant été questionné sur cette grave allégation.Pire encore,
tous les actes demandés par les avocats de la famille Ali Ziri, comme l’audition des témoins et des policiers par un juge d’instruction et la reconstitution des faits, ont été refusés par le
Procureur de la République de Pontoise. Par contre Arezki Kerfali, pourtant victime et témoin vivant, reste lui poursuivi pour outrage.
Dès lors peut-on encore parler de justice ?
C’est pourquoi le collectif appelle à un rassemblement le samedi 14 janvier 2012 à 14h, cinéma Jean-Gabin, parc de la mairie d’Argenteuil, 12-14 Bd.
Léon-Feix, en présence de Stéphane Hessel et Jacques Gaillotpour exiger vérité et justice ! Après ce rassemblement, le collectif va procéder à la pose d’une plaque commémorative sur le lieu de l’interpellation, angle des rues
Jeanne d’Arc et Antonin-Georges-Belin, non loin de la mairie.
Plus d’infos au 01 39 80 45 40 Email
: collectifaliziri@yahoo.fr.
Blog : http://collectif-ali-ziri.over-blog.com
collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri
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