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23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 09:01

http://www.leparisien.fr/faits-divers/manifestations-on-trouve-de-tout-dans-les-canons-a-eau-23-09-2018-7899438.php

Manifestations : on trouve de tout dans les canons à eau
>Faits divers|Nicolas Jacquard| 23 septembre 2018, 7h47 | MAJ : 23 septembre 2018, 9h28

Incontournables sur les manifestations ces dernières années, les canons à eau ne regorgent pas que… d’eau.

Laissés au garage pendant longtemps, les engins lanceurs d’eau (ELE), couramment appelé « canons à eau », ont refait leur apparition, en France, depuis dix ans. Lorsque la manifestation dérape, ce sont eux que l’on retrouve en première ligne. « C’est vraiment efficace », témoigne un CRS major de la section des moyens spécialisés de Chassieu (Rhône).

Ces canons pulvérisent différents liquides. De l’eau, bien sûr, mais aussi plus généralement des émulsifs. Soit le même liquide mousseux que celui employé par les pompiers, qui peut être coupé avec différents additifs, ajoutés directement dans la citerne.

Le plus courant pourrait être un gaz lacrymogène, mais de récents problèmes techniques en ont limité l’usage. Le 1er mai, à Paris, c’est une mousse très spéciale qui a été utilisée. Le canon projetait ainsi « des protéines de viande macérées, mélange de sang séché et d’os broyés », à l’odeur pestilentielle. « Les manifestants ont été réellement surpris, commente un opérateur. Ils ne savaient pas de quoi il s’agissait. »

À l’intérieur du cockpit d’un ELE, un policier est au volant du véhicule, un autre est aux commandes du canon. /LP/Yann Foreix

À terme devraient également être mis en œuvre des PMC, des produits de marquages codés, comme l’indique une touche spécifique dans le « cockpit » des engins. Inodores et invisibles, ils peuvent rester jusqu’à trois semaines sur la peau, beaucoup plus sur les vêtements, et ainsi matérialiser la présence d’un individu dans une manifestation. « Il suffit d’un éclairage ultraviolet pour les mettre en évidence, décrypte un spécialiste. C’est possible y compris depuis un hélicoptère. »

Alors qu’il avait été évoqué une possible expérimentation discrète le 1er mai, alors que les CRS faisaient face à plus d’un millier de Black Blocs, une analyse en laboratoire d’échantillons de liquides projetés, diligentée par le site Taranisnews, a montré qu’ils n’en contenaient pas. Pour cette fois.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-immersion-avec-les-crs-qui-s-echauffent-23-09-2018-7899435.php#xtor=EREC-109-[NLalaune]---${_id_connect_hash}@1

GRENADES, MODE D’EMPLOI

Les grenades lacrymogènes MP7 et CM 6 sont les plus courantes. Elles peuvent être lancées à la main, ou via un lanceur « Cougar », à 50 ou 100 m.

La GLI-F4, instantanée, est à la fois lacrymogène et assourdissante. La France est le seul pays européen à l’utiliser. Elle est à l’origine de plusieurs accidents. Un manifestant qui a voulu en renvoyer une a eu la main arrachée, en mai dernier à Notre-Dame-des-Landes. La OF F1 est identique, mais cerclée d’une fine couche de métal. Elle est à l’origine de la mort de Remy Fraisse, à Sivens (Tarn), ce qui a entraîné son interdiction en 2017.

La GMD est une grenade à main de désencerclement. Comme la grenade « militaire », c’est une grenade à fragmentation, sauf que cette version maintien de l’ordre disperse des plots en caoutchouc. Elle est toutefois à l’origine de plusieurs blessures graves, la réglementation de son usage n’ayant pas toujours été respectée par les forces de l’ordre.

 

 

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