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Près d'une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 13 octobre 2018 devant le palais de justice de Blois pour protester contre le non-lieu ordonné dans l'instruction sur la mort d'Angelo Garand.
A l'appel de la famille et du collectif qui soutient les proches d'Angelo Garand, cet homme de 37 ans abattu par les gendarmes en mars 2017 à Seur, près d'une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi devant le palais de justice de Blois.
Habillés de t-shirt noirs orné du slogan " Justice et vérité pour Angelo " ou de t-shirt blancs maculés de fausses tâches de sang, ils entendaient protester contre l'ordonnance de non-lieu rendue cette semaine en faveur des deux gendarmes du GIGN de Tours.
Ces deux militaires qui avaient tué le jeune gitan qui les menaçait d'un couteau, le 30 mars 2017, avaient été mis en examen pour violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Le magistrat instructeur, suivant les réquisitions du procureur de la République de Blois, a estimé que les gendarmes se trouvaient en légitime défense lorsqu'ils ont tiré à cinq reprises sur le fugitif recherché pour évasion.
Lors de ce rassemblement, la soeur d'Angelo Garand a pris la parole pour déclarer que la famille n'acceptait pas les conclusions de la juge d'instruction et rappeler que leur avocate ( Me Tort, du barreau de Paris ) a interjeté appel de cette ordonnance de non-lieu.
Les soutiens d'Angelo Garand estiment qu'il a été victime d'une exécution et réclament un procès devant la cour d'assises.