Stéphane Hubin |
Après une journée de tensions, au cours de laquelle les gens du voyage ont bloqué la circulation de la RD 46, en brûlant des pneus et une voiture, le ton est encore monté d’un cran, ce vendredi soir.
Face à des forces de l’ordre déployées en nombre aux abords du camp, qui borde la départementale, une cinquantaine d’hommes sont venus réclamer la libération de l’un des trois jeunes hommes qui étaient visés, dans la nuit de jeudi à vendredi, par une opération de la gendarmerie.
Une interpellation au cours de laquelle l’un des trois jeunes de la communauté des gens du voyage a trouvé la mort, tué d’une balle par un gendarme dans des circonstances qui restent à élucider.
Le père de la victime en tête, le cortège a menacé de « tout brûler » : il souhaitait en fait la libération du frère de la victime. Les gens du voyage ont regagné le camp en prévenant qu’ils seraient vite rejoints par « plusieurs centaines » d’autres membres de leur communauté si les choses ne s’arrangeaient pas.
Avant leur face-à-face avec la police, ils avaient brûlé plusieurs voitures derrière le camp.ers 22 h 40, la situation se crispait davantage et, de nouveau, des voitures étaient brûlées.
La situation a fini par s’apaiser, vers 23 h 30. Le jeune homme interpellé sera libéré le temps des obsèques de son frère. Les gendarmes mobiles ont laissé la place à des CRS.
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